Paris 2012 – Tout a commencé en juin 2012, après que l’état d’urgence ait été décrété dans l’état d’Arakan (le 10 juin 2012), suite au viol et au massacre du bus perpétrés entre bouddhistes arakanais et musulmans rohingyas. Cet événement d’une rare violence nous a poussé à nous informer plus en profondeur sur la situation dans ce pays, la Birmanie.
Nous nous sommes alors rendu compte que les conflits inter-religieux dans ce pays ne datent pas d’aujourd’hui et que les conditions de vie de certaines minorités ethniques et religieuses sont critiques et plus qu’alarmantes. Cette situation dure depuis des décennies, les décideurs de la communauté internationale sont au courant mais ne font rien. Quant au peuple, c’est-à-dire nous, citoyens lambda, nous découvrons avec effroi ce qui se passe là-bas depuis tant d’années
Face à ce constat, un rassemblement a été organisé, au Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, afin d’informer et de sensibiliser nos concitoyens de ce qui se passe dans ce pays dirigé par une junte militaire. Force était de constater le succès de cette entreprise et le manque cruel d’information dans les médias de communication vis-à-vis de la Birmanie : les quelques personnes connaissant l’existence de ce pays ne savaient même pas le situer sur une carte. Le seul élément qui vienne à l’esprit des gens lorsqu’on leur évoque la Birmanie, c’est le prix Nobel de la Paix décerné à Aung San Suu Kyi en 1991 et qu’elle n’a reçu qu’en juin 2012 (avec 21 ans de retard).
Le Collectif HAMEB (Halte Au Massacre En Birmanie), est une association à but non lucratif, qui réunit plusieurs membres en France, en Belgique et en Suisse. Crée en 2012, elle vient principalement en aide aux minorités ethniques persécutées en Birmanie ou réfugiées au Bangladesh, en Malaisie, en Thaïlande et en Indonésie.
Elle est surtout la pionnière en France à dénoncer les atrocités commises par des régimes et dictatures à l’encontre des minorités vulnérables telles que les Rohingyas, les Chins, Kamans…ect en Birmanie.
Le Collectif HAMEB entend mettre en place et user de tous les moyens à la disposition des sociétés civiles afin de défendre les droits de ces minorités délaissées par la communauté internationale, et s’efforce d’être leur porte parole pour exiger que justice soit faite, en influençant l’opinion publique dans la prise de conscience de leur problématique déniée de tout bord !
Le Collectif HAMEB ainsi que ses antennes nationales et étrangères sont pleinement indépendants de tout courant politique ou institutionnel.
L’ensemble de ses membres travaillent de manière totalement bénévole.